Le directeur de l'Agence européenne des médicaments (EMA), Emer Cooke, a déclaré que l'agence médicale est convaincue de la sécurité du vaccin. L'agence a ajouté qu'il n'y a aucune preuve empirique qui soutient l'affirmation selon laquelle le vaccin a formé des caillots sanguins dans le corps.
Plusieurs pays de l'UE ont suspendu l'administration du vaccin d'AstraZeneca après que des rapports en provenance de Norvège ont établi un lien entre le vaccin et la formation de caillots sanguins chez les patients. Les enquêtes sur ces allégations sont toujours en cours par plusieurs organismes de santé et pays.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a conseillé aux pays de ne pas cesser d'utiliser le vaccin.
Dans une déclaration récente, l'Organisation mondiale de la santé a conseillé aux pays de ne pas cesser d'utiliser le vaccin. La déclaration indique que les allégations selon lesquelles le vaccin est responsable de la coagulation du sang ne sont pas concluantes et que les essais ont montré que l'utilisation du vaccin est sûre. L'OMS rencontrera également des experts en sécurité vaccinale pour examiner le vaccin. Plus d’informations sur l’actualité en cliquant ici.
Selon la déclaration publiée par l'EMA, les caillots sanguins trouvés chez les patients vaccinés étaient les mêmes que ceux trouvés dans la population générale. M. Cooke a ajouté que, bien que les résidents de l'UE soient connus pour former des caillots sanguins, l'agence médicale cherche toujours à savoir si le vaccin a provoqué la formation de caillots supplémentaires.
Les résultats de l'enquête de l'EMA seront publiés jeudi.
Selon l'agence, les résultats de son enquête en cours seront publiés jeudi de cette semaine. M. Cooke a plaidé auprès des pays pour qu'ils continuent d'utiliser le vaccin en attendant, car les preuves actuelles montrent que les avantages du vaccin d'AstraZeneca l'emportent sur les risques qui y sont associés.
Plusieurs pays européens ont suspendu leur campagne de vaccination et attendent les résultats de l'enquête. L'Allemagne a été critiquée pour sa décision, alors que le pays est aux prises avec une troisième vague. En Italie, le directeur général de l'agence sanitaire du pays a déclaré que la décision de suspendre la campagne de vaccination était motivée par des raisons politiques.
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