Les relations dans le foyer ne sont pas toujours conviviales. Il arrive des fois où les époux ne se comprennent pas, et ceci, pour une raison ou pour une autre. Cela n'est pas sans conséquence, car c'est l'effritement du ménage qui s'annonce. S'il arrivait que les choses ne s'amélioraient pas, une seule solution est envisagée: le divorce. Pour les couples qui ont déjà un ou plusieurs enfants, la situation devient un peu particulière, car on ne sait vraiment pas qui gardera l'enfant. Chacun des parents cherche à le garder coûte que coûte. C'est alors dans ces circonstances que la garde partagée est envisagée. Comment ça se passe?
L'accord entre les parents
Il n'y a pas de garde partagée s'il n'y a pas d'accord. C'est un principe qui ne tolère aucun assouplissement. Mais avant de donner leurs accords, les ex-époux doivent d'abord comprendre ce en quoi ils s'engagent au moyen d'une information claire et précise. En effet, il faut que les deux parents consentent à cette modalité de garde. Ceci se fait au moyen d'un contrat dûment établi. Les ex-époux ont la possibilité de conclure un acte sous seing privé entre eux et sans l'intervention d'un officier ministériel comme un notaire. Les deux parties ont également l'option de procéder par un acte authentique en allant par-devant le notaire. Tout dépend de leur préférence et surtout de la législation en vigueur. Certaines informations doivent figurer au contrat. Il s'agit par exemple des périodes de vacance de l'enfant, ses habitudes chez les parents. Tout ceci est prévu dans l'intérêt de l'enfant afin qu'il ne soit pas soumis à une ou des activités qui entrent en conflit avec son épanouissement ou sa morale.
Le respect des droits de l'enfant gardé
Ce n'est pas parce que l'enfant ne vit plus avec ses deux parents communément que l'intégralité de ses droits connaîtra une atteinte. Au contraire, c'est à ce moment précis que l'enfant doit bénéficier de tous ses droits. Que ce soit le droit à la vie, celui à l'éducation ou à la santé, l'enfant doit bénéficier de tout cela. S'il arrivait qu'une atteinte soit portée aux droits de l'enfant, la justice pourra prononcer la garde exclusive de l'enfant au profit de celui des ex-époux qui est diligent.
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